ARTICLE 1

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Je suis en Afrique.

Atelier d’écriture : “Le participe passé. Impression que l’action est déjà accomplie quand on en prend conscience.” ; “Un souvenir d’un moment étranger, marquant”. Ecrit vers 2016 je crois, mais les évenements décrits datent des années 2000.

Je suis en Afrique

Le car s’est arrêté. Le guide nous a fait descendre. La brousse s’étendait à perte de vue. Ce n’était pas un lieu touristique. Il nous avait emmenés voir sa famille.Les maisons du hameau étaient en terre séchées, du même jaune que le sol de terre battue. Je n’ai d’abord vu personne, les habitants devaient être dans leurs maisons, abrités du soleil. Nous, français, nous sommes mis à transpirer. Manon, la blonde du groupe, s’est couvert la tête. Son châle était bariolé. C’était la plus jolie de toutes. La maison du guide se trouvait une rue plus loin. Il a franchit le portillon et cinq ou six enfants aussi noirs que lui jaillirent de la maison pour venir à sa rencontre. Leurs vêtements étaient déchirés et ils aillaient pieds nus. Certains de mes camarades se sont joints aux effusions. Les enfants se sont mis à rire.Il n’y avait pas de porte au bâtiment, mais à cause de l’intensité de la lumière tropicale, rien n’était visible à l’intérieur. Nous sommes restés dans la cour.J’ai attendu pendant que notre guide conversait avec sa femme et nos moniteurs. J’ai supposé qu’il avait eu besoin de quelque chose chez lui. Il avait donc détourné notre caravane pour cette halte. Il voyageait avec nous depuis une semaine et continuerait pour une autre semaine encore. Peut-être apportait-il l’argent gagné.Certains des adolescents venus avec moi ont rejoints un groupe d’autochtones qui chantonnaient un peu plus loin. Je suis resté là.

J’ai regardé le muret et je l’ai touché. Sous mon doigt, la terre feuilletée s’est effritée. C’est ce souvenir précis qui m’est le plus net : le mur de boue, de matériau si brut, si basique, sodifié par la lumière si intense. Une construction qui n’aurait pu exister chez moi, une construction comme sur une autre planète.

J’ai regardé autour de moi. C’était une rue. Il faisait chaud, et à ce moment j’eus envie de retourner dans le car. Il n’y avait rien à y faire, mais en roulant je pouvais regarder défiler les couleurs vives du paysage. La rue ici était immobile. Je me dis que c’était une rue comme en France, mais autre. J’étais au Mali. La meilleure preuve en était les longues heures d’avion que j’avais dû subir pour venir jusqu’ici. C’était bien que je connaisse l’Afrique.

Après avoir attendu, on nous a fait signe et nous sommes repartis.

Écrire : magie blanche ou magie noire ?

[Ce texte date de février 2012, mais je ne n’avais jamais publié auparavant.]1534712_731975610156786_828923397_o

Beaucoup de livres me semblent, sous couvert de «littérature» ou de «poésie», errer dans une confusion totale entre la magie et la subjectivité. La subjectivité est notre outil, nos lunettes pour percevoir le monde. La magie, c’est quand notre perception est elle-même la réalité, qui est alors modifiée au gré de nos états mentaux.

Un déclic en lisant un livre sur l’écriture…

J’ai compris un truc en lisant le livre Write Away, d’Élisabeth Georges. En ce monde, deux types de lecteurs existent et un gouffre immense les sépare. Continuer la lecture de « Écrire : magie blanche ou magie noire ? »

Mes amis sont choux mais le temps est chèvre

Repin_CossacksQuand on a une vie mondaine dense, les sorties appelant les rencontres et les rencontres appelant les sorties, dès que l’on dépasse un sueil critique, on se retrouve sans cesse débordé. Impossible de voir tous ses amis proches en tête à tête et en plus de fréquenter ses connaissances…

Viennent alors les priorisations.

Tel ami passe avant tel autre. Untel avait réservé avant untel, mais je préfère voir le second… On ménage le chèvre et le chou – d’où le titre de cet article.

On commence notamment à faire des rendez-vous de groupe, pour “avoir vu” un peu tout le monde. Au risque de privilégier la quantité à la quantité : comme disait l’autre gars grec, “Avoir beaucoup d’amis, c’est n’avoir pas d’amis”…

 

Je vois du coup deux grands types de gestions du temps personnel :

– Les uns vont planifier leurs vies des semaines à l’avance. Quand on veut les voir, ils répondent “Ah oui, ce serait super ! Mais je suis overbooké ces temps-ci… mardi dans deux semaines, ça te va ?”

– Les autres n’acceptent aucune réservation “ouais, on se voit quand tu veux” ” Mais quand ?” “Quand tu veux ! Passe-moi juste un coup de fil le soir même !”. Malheureusement, ils ne sont pas forcément plus faciles à voir, puisqu’il faut tomber sur le bon soir, le bon moment.

Les deux ont leurs inconvénients. Les premiers sont rigides et s’adaptent mal aux imprévus, tandis que les seconds sont si souples que l’on ne peut pas compter sur eux, car ils s’adapteront.

 

Je vise donc à prendre le meilleur des deux mondes.

Chaque semaine, il s’agit de poser des jours “rigides” et des jours “souples”. Les rendez-vous rigides se prennent à l’avance et ne sont pas annulables sauf force majeure. Les moments souples sont des fourre-tout où tout peut arriver : retrouver un ami perdu de vue que l’on a croisé hier dans la rue ; revoir Martin que l’on a déjà vu deux fois cette semaine, toujours sans rendez-vous anticipé.

 

Et les moments souples sont aussi les phases de repos, dont l’ont a tant besoin…

Le secret de NIMH : science et magie dans des récits imaginaires

73006Suite à une discussion avec mon amie Celia, j’avais noté en 2013 :

Les IA science-fictives sont des gens qui prennent des décisions sans prendre en compte leurs émotions.

Les magiciens fantastiques sont des gens qui réfléchissent sans être rationnels.

L’imaginaire ne parle de rien d’autre que du réel. Chacune de ses banches est une version plus concrète, plus préhensible que l’énorme abstraction que constitue les relations entre les gens, leurs personnalités et leurs pensées.

Aujourd’hui, en regardant un film de mon enfance annulée j’ai regardé un film de mon enfance : Le secret de NIMH.

Ce dessin animé de 1982 comporte à la fois des références de science et de magie. L”intelligence des rats leur provient de la science humaine, décrite comme « une torture ». La magie, quant à elle est une caractéristique inhérente de Nicodemus. Elle correspond tout à fait à la pensée magique en psychologie, en ceci qu’elle est inexpliquée, ne nécessite pas d’explication, et réagit à l’esprit. Dans cette vision, la magie nous permet de ne faire plus qu’un avec le monde, qui réagit ainsi à nos pensées et nos émotions, la physique devant s’incliner. Cela est à rapprocher avec la petite enfance, époque de toute notre vie où, grâce à la dévotion de nos parents, désirer assez fort quelque chose suffisait à le faire apparaître.

 

(Ce n’est toutefois pas ce qui m’a poussé à écrire ce commentaire. Il est intéressant de voir comme les souris et les rares représentés symbolisent des enfants. Mignon dans apparence, en opposition avec des adultes, les souris peinent à apprendre à lire, on voit même Madame Grisby déchiffrer lentement le manuscrit du sage Nicodemus, exactement comme un enfant. Comme des enfants aussi, la famille de Griby s’est construite une maison forteresse, assemblage de matériaux récupérés à droite et à gauche : une véritable cabane dans les bois ! Note aussi que Nicodemus, la seule personne qui écrive dans le film LE détenteur à la fois de pouvoirs magiques, mais aussi celui qui met en œuvre la technologie. Lui et Jonathan semble être les deux facettes de la pièce magie et technologie, émotion et raison.)

 

Vocabulaire supplémentaire

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Démarrer, faire feu, allumer… signifie « défaire les amarres », « mettre feu à la mèche de son mousquet » et « mettre le feu ». Pourtant, de nos jours on parle de démarrer sa voiture, de faire feu avec un pistolet automatique et d’allumer son ordinateur. Par le passé, les sciences et techniques créaient de nouveaux mots. « Démarrer » est passé dans le langage quand il est devenu nécessaire de parler de nos machines et engins, et le mot est désormais bien pratique et différent d’un « départ » à cheval. Le langage moderne est bien plus frileux à ces créations, la langue française en particulier s’est rigidifiée. Cela nous oblige à des emprunts aux langues étrangères, particulièrement à l’anglais : mail, web, et autres…

Pensées en vrac de ce début avril

Clavier : il pourrait y avoir un type de modificatrice qui serait séquentielle, comme une touche morte. Par exemple après une sélection, on prévoit une copie-colle ?

Société : La construction de la justice. L’équité est un objet créé par les hommes, mais qui est généralement considéré comme naturel. Nos sociétés sont considérés comme déviantes et dégénérées parce qu’elles n’atteingent pas un objectif de justice. Je désapprouve l’idée car la justice n’existe pas sans nos sociétés. Pas dans la nature. De fait, nos sociétés se rapprochent de l’état de nature (la loi du plus fort, aka la loi du marché) pour pouvoir justifier l’inégalité, l’injustice.clara avion café

Note : Quand je fais un test de vitesse, je frôle les 70 mpm ( via lecturel, dactylotest). Mais quand je mesure ma frappe en situation réelle, (via speedometer) en journée de travail, je franchis seulement la barre des 55 mpm.

Clavier et ergo : en réalité, le repose poignet me semble m’obliger à bouger le poignet là ou, sinon, j’aurai bougé tout l’avant-bras. Peut-être pourrait-on poser un repose-avant-bras, juste après le coude ? Sur une table classique c’est impossible car le ventre touche alors la table. Ergorest ?

Mais faudrait-il idéalement bouger le poignet ou le bras ? Qui devrait fournir la force ? ( une vidéo sur le net dit que le « upper arm (bras) tire quickly »

Thèmes permanents dans naruto : Cultivate your anger ; douleur de la solitude ;…

La manipulation c’est quand l’on pousse quelqu’un dans la direction où l’on pense être son bonheur. Aidez, c’est le pousser dans la direction où il souhaite aller, où que ce soit.

Narration : Code Geass fonctionne beaucoup sur un jeu sur les status quo posés au début : menace de la compartimentation école / vie secrète, vacillement de l’identité mystérieuse de CC. La situation initiale aux multiples impasses s’ouvre progressivement.

Atelier d’écriture : faites comme Camus

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Dans l’Étranger, le participe passé donne l’impression que l’action est déjà accomplie quand le narrateur en prend conscience ?

 Je suis en Afrique ; un moment étranger, marquant

Le car s’est arrêté. Le guide nous a fait descendre. La brousse s’étendait à perte de vue. Ce n’était pas un lieu touristique. Il nous avait emmenés voir sa famille.

Les maisons du hameau étaient en terre séchées, du même jaune que le sol de terre battue. Je n’ai  d’abord vu personne, les Africains devaient être dans leurs maisons, abrités du soleil. Nous nous sommes mis à transpirer. Manon, la blonde du groupe, s’est couvert la tête. Son châle était bariolé. C’était la plus jolie de toutes.

La maison du guide se trouvait une rue plus loin.  Il a franchit le portillon et cinq ou six enfants aussi noirs que lui jaillirent de la maison pour venir à sa rencontre. Leurs vêtements étaient déchirés et ils aillaient pieds nus. Certains de mes camarades se sont joints aux effusions. Les enfants se sont mis à rire.

Il n’y avait pas de porte au bâtiment, mais à cause de l’intensité de la lumière tropicale, rien n’était visible à l’intérieur. Nous sommes restés dans la cour.

J’ai attendu pendant que notre guide conversait avec sa femme et nos moniteurs. J’ai supposé qu’il avait eu besoin de quelque chose chez lui. Il avait donc détourné notre caravane pour cette halte.  Il voyageait avec nous depuis une semaine et continuerait pour une autre semaine encore. Peut-être apportait-il en fait l’argent gagné.

Certains des adolescents venus avec moi ont rejoints un groupe d’autochtones qui chantonnaient un peu plus loin.  Je suis resté là. J’ai regardé le muret et je l’ai touché. Sous ma peau, la terre feuilletée s’est effritée.

J’ai regardé autour de moi. C’était une rue. Il faisait chaud, et j’eus envie de retourner dans le car. Il n’y avait rien à y faire, mais je pouvais regarder défiler les couleurs vives du paysage. La rue était immobile.  Je me dis que c’était une rue comme en France, mais avec d’autres matières et davantage de soleil. J’étais au Mali. La meilleure preuve en était les longues heures d’avion que j’avais dû subir pour venir jusqu’ici. C’était bien que je connaisse l’Afrique.

Après avoir attendu, on nous a fait signe et nous sommes repartis.

Cela me fait penser au village sur pilotis au Vénézuela, la construction de la maison de la culture, au marché de l’amour au Vietnam, avec la famille de Chan. S’allonger sur le toit des bateaux , dans le village au Vénézuela. Rentrer avec Hyt après le lycée. Au pays baltes ? La gare ? En Grèce, le scotch ? Le saut ?

Proposer aux amis un atelier d’écriture sur les souvenirs. Une manière de faire serait d’amener des textes à imiter. Proposition d’exercices : titraille,- avec exemple « des miliards de Tapis de cheveux ». Comparer nos titres.

Atelier d’écriture 25 avec Agnès

Le style. Montrer un ressenti, des sentiments, des émotions.

Point de vue extérieur ; X est amoureux

Dès qu’il aperçut Chloé, le sang d’Isaan se rua dans ses veines et sa couleur infusa dans ses joues. La verticale ne lui était soudain plus si évidente et il vacillait sur ses jambes. Il lissa sa veste et se redressa, resserra les jambes et parut plus grand. Ses mains s’agitaient frénétiquement, son corps dans son entier était parcouru de soubresauts, ses lèvres n’était pas en reste, s’ouvrant et se fermant alternativement. Bientôt, même ses jambes se joignirent au mouvement, et le portèrent vers le buffet, en zigzag. Son regard restait immanquablement fixe,  hameçonné par la silhouette de la jeune femme.

Bride Stories, un joli rebondissement

imageÀ ma très grande surprise le tome 3 de bride store passe très bien. Il abandonne pourquoi totalement et définitivement le personnage phare des deux premiers volumes, pour suivre un personnage que l’on aurait pu croire secondaire.

Certains éléments doivent aider à cette transition : un des personnages clefs des premiers tomes revient temporairement (le mari), et surtout le thème de l’histoire reste vraiment cohérent : description de la vie quotidienne de… euh… Mongols ? Bref, description de cette culture si riche.

L’auteur a bien géré la chose, je pense. Son personnage de femme des deux premiers tomes était extrêmement fort et attachant, plus le temps aurait passé plus la série se serait identifiée à lui.

J’ai également soudain compris le titre du manga, qui semble devoir enchaîner les histoires de mariages. Un thème qui ne m’attire pas au premier abord, et pourtant, je trépigne d’impatience de lire le quatrième tome !